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    Norvège: Une agrégée en philosophie conseille d’utiliser les femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses

    Écrit par sur 01/03/2023

    La professeure de philosophie norvégienne Anna Smajdore estime que le recours aux femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses serait une bonne alternative à la GPA classique, tout en évitant les risques liés à la grossesse.
     

    L’idée de recourir à des femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses a refait surface dans la presse scandinave. La professeure agrégée de philosophie Anna Smajdore, de l’université d’Oslo en Norvège, «a eu l’idée en lisant des articles sur des femmes […] qui sont maintenues en vie pour porter l’enfant», rappelait ainsi Teknokratiet le 4 février. La revue scientifique en ligne Springer Link a republié son étude en novembre dernier. Elle y développe le concept sur lequel elle a fait plusieurs conférences depuis 2017: ce procédé permettrait de résoudre les questions d’éthique à la base de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) en Norvège, tout en éliminant les risques de la grossesse pour la mère naturelle.

    Elle suggère également, «pour que certaines inquiétudes féministes» soient «apaisées», que les hommes dont le cerveau ne fonctionne plus ont également «le potentiel de devenir gestants», le foie étant un site d’implantation «prometteur». Plus loin, elle élargit sa réflexion à la population féminine en général: «Cela devrait être une option pour quiconque souhaite éviter les risques et les fardeaux de la gestation d’un fœtus dans son propre corps.»

    Selon Anna Smajdore, «il semble plausible que certaines personnes soient prêtes à envisager de donner leur corps entier à des fins de gestation, tout comme certaines personnes donnent des parties de leur corps pour le don d’organes». Une réponse singulière à l’augmentation constante du taux d’infertilité depuis 2010 dans la péninsule.